Jour 11 : Visite de Chinguetti
L’AX va bouffer de la tôle ondulée !!
Réveil à 8h, petit-déjeuner, douche puis je vide la voiture avec Jacques afin de libérer toute la place. On remplit quasiment la chambre avec mon bordel.
Dans le coffre de la voiture, on met une natte, une marmite, 2 tentes, un jerricane d’eau, et nos sacs à dos.
On passe au centre d’Atar pour récupérer de la viande, de la farine et quelques carottes et oignons. Sidi nous explique que, pour le repas du soir, ils vont nous montrer comment faire une galette cuite directement dans le sable, spécialité des populations du désert.
Le début du trajet se passe sur les plateaux de l’Adrar, ça monte pas mal mais la voiture s’en sort bien.
L’érosion à créer des morceaux de montagne aux formes insolites.
On arrive rapidement sur le secteur de la fameuse tôle ondulée, impossible de trop accélérer car la voiture tremble dans tous les sens et on dirait qu’elle va se disloquer en route.
J’ai presque des regrets de m’être embarqué là-dedans mais on a plus le choix maintenant. Dans l’habitacle personne ne parle, je vois mes 4 passagers s’agripper à ce qu’ils peuvent.
Il nous faudra plus d’une heure et demie pour arriver à la fin de la piste et entrée dans Chinguetti.
Il y a plein de boutiques de souvenirs un peu partout et Sidi nous dit que la vieille ville se trouve un peu plus loin. On va donc terminer le chemin à pied dans le sable.
La vieille ville de Chinguetti
On rentre dans la vieille ville de Chinguetti, 7ieme ville sainte de l’Islam, surnommée « la ville des bibliothèques » en raison de ces nombreux ouvrages religieux.
On se ballade entre les bâtiments construit en pierres superposées pendant que Sidi Ahmed nous explique que la ville est souvent ensablée à cause de sa proximité avec le désert.
Il ajoute qu’il y a quelques temps la ville était complètement recouverte de sable et que l’Unesco a dû débloquer des fonds pour remédier à ce problème mais que la personne chargée de le faire a disparu avec l’argent.
Au fur à mesure que Sidi Ahmed nous parle j’assure la traduction en direct pour nos 2 compagnons nord-américains.
On s’arrête dans un petit « musée » où des ustensiles d’époque sont entreposés. Un guide nous fait un topo sur le mode de vie des habitants de la ville.
On enchaine avec l’endroit où sont stockés les documents antiques, certains sont rédigés sur des peaux de gazelles ou de chèvres et datent du IXème siècle. Photos interdites dans ce coin !
La visite de la vieille ville est courte mais instructive et être dans un tel endroit au milieu de nulle part est fascinant.
On a traversé toute la ville et Sidi Ahmed contacte un de ses amis chamelier afin de récupérer 2 dromadaires qui serviront à porter nos affaires pendant notre marche dans le désert.
Ils ont tout prévu même des bouts de bois pour faire du feu quand il faudra préparer à manger et quand la fraicheur de la nuit sera arrivée.