Jour 15 (suite) : Etape 8 : Nouakchott-Dakar (472km)

Traversée du barrage de Diama

Elle ne dure même pas 1 minute, le fleuve n’est vraiment pas large.

Ce n’est pas gratuit, le garde me demande 4000 Fr CFA (6€). Je me dirige ensuite vers la douane pour le passavant de la voiture, il m’en coute 2500 Fr CFA (4€). J’ai déjà mon assurance (carte brune) donc je peux sortir de la assez rapidement.

Passavant pour entrer avec un véhicule au Sénégal

La police sénégalaise…

La première ville que je traverse est Saint Louis, ex capitale du Sénégal, où je reviendrai plus tard.

Mon objectif est d’atteindre Dakar avant la nuit.

Les routes du nord du Sénégal

Je ralentis devant un barrage de police et ils me demandent de m’arrêter.
Après avoir examiné tous les papiers imaginables et quand ils voient que je suis en règle ils attaquent un contrôle technique de la voiture à la recherche de la moindre faille pour me faire cracher un billet.

Je viens de faire connaissance avec la police Sénégalaise dont je vous reparlerai régulièrement…

Un passant me dit qu’il ne faut jamais ralentir devant la police, qu’il faut rouler normalement et que si personne ne me fait signe de m’arrêter je dois continuer sinon j’aurai des ennuis à chaque fois !
Surtout en étant blanc avec une plaque d’immatriculation française.

Le soleil se couche alors que j’arrive dans Thiès, 2ieme ville du pays.
Il me reste 65km pour rallier Dakar je vais donc être obligé de conduire la nuit.

Le soleil se couche sur la ville de Thiès au Sénégal

Sur le chemin un infirmier qui s’appelle Isidore me demande si je peux le déposer dans la capitale.

Embouteillages à l’entrée de Dakar

Les 30 derniers kilomètres sont insupportables.
Dakar est placée au fond de la presqu’ile du Cap Vert, il n’y a donc qu’un chemin pour rentrer ou sortir et il est embouteillé en permanence.

On va avancer mètre par mètre de 21h à quasiment minuit…

Une fois arrivé dans la capitale, je contacte Ely & Bambino qui sont 2 de mes contacts que j’avais rencontrés lors de mes premiers voyages au Sénégal.

Ils viennent à ma rencontre et on rentre tous chez la famille à Liberté 4.