Conclusion : OMFL Volume 1 West Africa (Partie 1)
J’arrête la…
J’avais prévu de descendre au Bénin puis d’enchainer le Togo, le Ghana et la Côte-d’ivoire mais plusieurs raisons font que j’ai décidé d’arrêter à Niamey pour la première partie de ce premier volume.
Beaucoup de monde m’a dit que vendre la voiture à bon prix au Togo ou au Benin sera très compliqué. En effet, les ports de ces 2 villes reçoivent beaucoup de véhicules ce qui fait que l’offre est énorme et que les prix sont tirés vers le bas.
Vendre dans un pays enclavé est beaucoup plus rentable à tous les niveaux.
De plus, la guerre en Côte-d’Ivoire fait que je ne peux pas m’y rendre. L’enchaînement Cotonou, Lomé, Accra, Abidjan le long des côtes du golfe de Guinée est trop beau pour être « bâclé ».
En plus de ça, je n’ai plus de quoi peindre sur mon passage… et Gemma commence à me manquer beaucoup trop…
Dès mon retour en France, je vais donc me préparer pour la suite de ce Volume 1 : West Africa en passant par le sud du Sénégal cette fois-ci.
Ca me permettra, en compagnie de Gemma, de couvrir la Casamance (Sénégal), la Guinée-Bissau, la Guinée, le Sierra Leone, le Libéria, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Benin et le Nigéria ! Jolie Part 2 en prévision !!!!
Bilan ultra positif pour une première
L’heure est au bilan et je peux vous dire qu’il est très positif pour un premier essai.
Je n’aurais jamais pensé que faire un tel trajet avec une Citroën AX serait si simple. Il n’y a certes pas beaucoup de choix d’itinéraire, mais le bitume est présent partout dans les pays que j’ai traversé. L’état de la route laisse des fois à désirer mais c’est plutôt rare et je m’attendais à bien pire avant mon départ.
Il est vrai qu’on perd pas mal de temps aux différents postes frontières mais ça en vaut largement la peine.
Les autorités locales quand à elles sont plutôt cool dans l’ensemble. (Exception au Sénégal, où les flics sont supers chiants avec les étrangers en voiture, mais bon avec un peu d’expérience on peut facilement les éviter et passer un très bon séjour malgré tout !)
Mentions spéciales aux autochtones qui ont été géniaux tout le long. J’ai évidemment croisé quelques éléments perturbateurs qui croient que les occidentaux chient de l’argent et qu’ils sont faciles à arnaquer mais c’est fort heureusement une minorité. A AUCUN moment je ne me suis senti en danger même dans des zones classées orange voir rouge par le quai d’Orsay qui en rajoute souvent des tonnes comme à son habitude.
Les gens que j’ai croisés sur mon chemin ont été plus choqués que moi au final. Toujours à se demander ce qui a bien pu me pousser à me déplacer seul avec une petite voiture jusqu’à chez eux au bout du monde.
Se nourrir n’est au final pas un problème en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, au Mali, au Burkina ou au Niger. Il y aura toujours quelqu’un près à vous offrir le couvert, c’est même limite trop!
Mention spéciale aux enfants pour leur sourire et leur innocence, toujours prêts à venir gratter une photo contrairement à pas mal d’adultes et leur syndrome de la carte postale.
En Europe, beaucoup m’ont dit et me diront sûrement encore que je suis fou d’entreprendre de tels voyages.
Je leur réponds à tous que c’est beaucoup plus simple qu’il n’y parait, l’important est d’avoir envie de s’adapter à un style de vie diffèrent et ça glisse tout seul. Sachez que même si j’étais tombé en panne au milieu de nulle part j’aurais pu trouver une solution sans trop de problème !
Vivement la suite !
Partez à l’aventure ! Beaucoup de gens vous attendent sans le savoir 😉