Jour 6 : Visite de la péninsule du Cap Blanc
Sandwich à la mayonnaise pour le petit dej
Me voici en Mauritanie, le pays où 3 touristes espagnols ont été kidnappés sur la route quelques jours avant mon arrivée. Je vais donc essayer de faire un maximum de choses sans trop trainer.
Très bonne première nuit à Nouadhibou, j’avais vraiment besoin de repos après la traversée du désert.
A peine réveillé mes 2 nouveaux compagnons sont déjà debout pour me proposer un petit dejeuner. Au programme il y a du thé ou café et sandwich à la mayonnaise.
La cuisine est pas mal du tout. On peut s’y préparer ce que l’on souhaite. Il y a 2 feux au gaz en libre-service, de la vaisselle et des ustensiles de base.
Ce matin il y a des nouveaux arrivants chez Momo, en effet 3 bretons viennent faire escale à Nouadhibou et ils veulent se joindre à nous pour la visite de la péninsule. J’embarque donc Kanté dans l’AX et ils nous suivent avec leur R21 Nevada.
On sort de la ville à la recherche d’une petite piste de 10km qui nous amènera au phare du Cap.
Le Râs Nouadhibou, ancienne péninsule du Cap Blanc
Nouadhibou qui est la capitale économique du pays, se trouve sur la péninsule du Cap Blanc que l’on appelle désormais Ras Nouadhibou. Cette dernière se situe à l’extrême nord-est du pays et est partagée avec le Sahara occidental.
La baie de Cansado
Nous nous dirigeons vers le sud de la péninsule et nous longeons la baie de Cansado.
Nous ne sommes pas loin d’une cité minière qui reçoit le minerai de fer extrait à Zouerate. L’unique voie ferrée du pays se termine donc ici au port minéralier de Nouadhibou.
On aperçoit de nombreuses épaves de bateaux échouées ce qui est monnaie courante dans cette baie. On dirait qu’elles sont là depuis des siècles.
Le phare du Cap Blanc
On trouve la piste et c’est parti pour un petit trajet qui ne me fait plus peur maintenant que je sais ce que vaut l’AX sur sable. On rallie assez rapidement le phare qui date de 1910, il y a un musée à l’intérieur mais c’est malheureusement fermé.
Comme vous pouvez le voir sur la carte un peu plus haut, nous sommes à l’extrême sud de la péninsule ! Si je marche un peu sur la gauche je repasse dans le Sahara Occidental mais il n’y a plus rien de ce côté. En effet, la ville de Lagouira est abandonnée depuis 1989.
D’un côté c’est une falaise mais de l’autre on peut descendre et on distingue un énorme cargo échoué sur lequel les vagues viennent se fracasser. On va allez faire un tour en bas histoire de ne pas être venu pour rien.
Le terrain est bien accentué et descendre est plutôt sportif, en plus il fait super chaud et on a oublié de prendre de l’eau. Je demande à Kanté s’il est motivé pour qu’on aille faire une photo à côté de l’énorme bateau dont on ignore l’histoire mais qui vient apparemment du Liberia.
Nous ne sommes pas très loin du Parc naturel du Banc d’Arguin et il y a une multitude d’espèces d’oiseaux différentes. C’est un spot très connu des ornithologues voyageurs qui s’en donnent à cœur joie par ici.
Je commence à être assoiffé à force de crapahuter à droite et à gauche et je fais moins le beau une fois arrivé en haut.
On rentre en ville après cette petite escapade et on fait un petit détour pour acheter des dorades que Kanté veut nous faire à la braise pour le repas du soir.